Taille 57 cm

Votre chapeau a été imaginé avec passion par votre créatrice et confectionné à la main dans son atelier parisien. Nos fleurs sont stabilisées mais pas éternelles, aussi nous vous conseillons de les préserver des chocs et de l’humidité. Laissez respirer votre création dans sa boite entrouverte, ses couleurs resterons vibrantes plus longtemps !

Dans un décor de ruines, le soleil s’amuse avec les frondaisons vert tendre et les rosiers sauvages. Mais il n’est pas le seul à jouer, un jeune couple espiègle s’adonne à une partie de « colin-maillard » sous le regard amusé et tendre de deux gros poupons. La jeune femme porte une magnifique robe de soie rose sur une chemise blanche et remontée sur un jupon d’un bleu profond. Elle cherche avec grâce et gaité son compagnon que l’on aperçoit derrière son épaule, vêtu d’une redingote d’un vert très vif, presque acidulé. Des rubans colorés virevoltent dans l'air, tissant des liens invisibles entre les joueurs aux joues écarlates. 

 

Les tons pastel ou vifs des vêtements se mêlent harmonieusement aux teintes de la nature environnante, créant un contraste enchanteur. Le vert tendre des feuillages se marie avec le rose poudré des rubans qui flottent dans l'air, tandis que le bleu azur du ciel illumine la scène de sa douce lumière. Dans le coin droit du tableau et aux pieds de la jeune femme, Fragonard ajoute sa couleur, un jaune chaleureux comme le soleil de Grasse où il est né. 

 

La capeline Fragonard est un écho à celle portée par la jeune femme sur le tableau. La composition florale sur l’envers de la passe nous ramène au rose intense de la robe, au rouge des joues de nos deux protagonistes, au vert de ce décor harmonieux et enchanteur, mais aussi, comme un hommage à la volée, au fameux jaune de « Frago » !  

 

Alors désormais, à vous de jouez, avec grâce et gaité, en portant la Capeline Fragonard pour vos évènement élégants de l’été ! 

 

La partie « colin-maillard » est un motif fréquent des scènes galantes dès le Moyen-Age mais particulièrement à compter du XVIIème et au XVIIIème. Un joueur les yeux bandé tente d’attraper les autres joueurs qui tournent autour de lui. Les artistes aiment le double niveau de lecture qu’offre ce jeu aux apparences enfantines. Les jeux et les plaisirs de l’amour peuvent y être évoqués de manière plus subtiles. Dans ce tableau de Fragonard, le jeune homme tente de tromper les sens de la jeune femme qui le cherche en la chatouillant avec une brindille…mais si le spectateur regarde attentivement, le bandeau ne couvre pas parfaitement les yeux de la jeune femme qui en réalité maitrise la situation et rentre dans le jeu de son compagnon avec plaisir comme en témoigne son rose au joue !