Les Inspirations
Diplômée de l’École du Louvre et ayant passé le plus clair de ma vie à arpenter les musées, les églises et les lieux de culture, c'est la peinture, la sculpture ou l'architecture
qui font vibrer mon cœur et
qui inspirent chacune de mes créations...
- MAURICE DENIS -
Cartel : Maurice Denis, Le Paradis, 50, 0 x 75, 0 cm, huile sur bois, 1912, Musée d'Orsay
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Le peintre insère, dans Le Paradis, cette peinture à thème religieux, Silencio, sa maison de vacances : "le paradis du peintre". Sont esquissés avec légèreté et fraicheur des anges parmi des enfants qui se promènent dans un paradis de verdure. Cette scène suspendue hors du temps et rayonnante de paix n'est pas ce que l'homme classique a pour l'habitude de voir comme représentation du paradis : Adam et Eve ni même le serpent n'y figurent pas. Maurice Denis prônait me renouveau de l'iconographie religieuse.
- MAURICE DENIS -
Cartel : Maurice Denis, Le Paradis, 50, 0 x 75, 0 cm, huile sur bois, 1912, Musée d'Orsay
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Le peintre insère, dans Le Paradis, cette peinture à thème religieux, Silencio, sa maison de vacances : "le paradis du peintre". Sont esquissés avec légèreté et fraicheur des anges parmi des enfants qui se promènent dans un paradis de verdure. Cette scène suspendue hors du temps et rayonnante de paix n'est pas ce que l'homme classique a pour l'habitude de voir comme représentation du paradis : Adam et Eve ni même le serpent n'y figurent pas. Maurice Denis prônait me renouveau de l'iconographie religieuse.
- MAURICE DENIS -
Cartel : Maurice Denis, Le Paradis, 50, 0 x 75, 0 cm, huile sur bois, 1912, Musée d'Orsay
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Le peintre insère, dans Le Paradis, cette peinture à thème religieux, Silencio, sa maison de vacances : "le paradis du peintre". Sont esquissés avec légèreté et fraicheur des anges parmi des enfants qui se promènent dans un paradis de verdure. Cette scène suspendue hors du temps et rayonnante de paix n'est pas ce que l'homme classique a pour l'habitude de voir comme représentation du paradis : Adam et Eve ni même le serpent n'y figurent pas. Maurice Denis prônait me renouveau de l'iconographie religieuse.
- MAURICE DENIS -
Cartel : Maurice Denis, Le Paradis, 50, 0 x 75, 0 cm, huile sur bois, 1912, Musée d'Orsay
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Le peintre insère, dans Le Paradis, cette peinture à thème religieux, Silencio, sa maison de vacances : "le paradis du peintre". Sont esquissés avec légèreté et fraicheur des anges parmi des enfants qui se promènent dans un paradis de verdure. Cette scène suspendue hors du temps et rayonnante de paix n'est pas ce que l'homme classique a pour l'habitude de voir comme représentation du paradis : Adam et Eve ni même le serpent n'y figurent pas. Maurice Denis prônait me renouveau de l'iconographie religieuse.
- MAURICE DENIS -
Cartel : Maurice Denis, Le Paradis, 50, 0 x 75, 0 cm, huile sur bois, 1912, Musée d'Orsay
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Le peintre insère, dans Le Paradis, cette peinture à thème religieux, Silencio, sa maison de vacances : "le paradis du peintre". Sont esquissés avec légèreté et fraicheur des anges parmi des enfants qui se promènent dans un paradis de verdure. Cette scène suspendue hors du temps et rayonnante de paix n'est pas ce que l'homme classique a pour l'habitude de voir comme représentation du paradis : Adam et Eve ni même le serpent n'y figurent pas. Maurice Denis prônait me renouveau de l'iconographie religieuse.
- MAURICE DENIS -
Cartel : Maurice Denis, Le Paradis, 50, 0 x 75, 0 cm, huile sur bois, 1912, Musée d'Orsay
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Le peintre insère, dans Le Paradis, cette peinture à thème religieux, Silencio, sa maison de vacances : "le paradis du peintre". Sont esquissés avec légèreté et fraicheur des anges parmi des enfants qui se promènent dans un paradis de verdure. Cette scène suspendue hors du temps et rayonnante de paix n'est pas ce que l'homme classique a pour l'habitude de voir comme représentation du paradis : Adam et Eve ni même le serpent n'y figurent pas. Maurice Denis prônait me renouveau de l'iconographie religieuse.
- INVALIDES -
Cartel : Maurice Denis, Le Paradis, 50, 0 x 75, 0 cm, huile sur bois, 1912, Musée d'Orsay
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Le peintre insère, dans Le Paradis, cette peinture à thème religieux, Silencio, sa maison de vacances : "le paradis du peintre". Sont esquissés avec légèreté et fraicheur des anges parmi des enfants qui se promènent dans un paradis de verdure. Cette scène suspendue hors du temps et rayonnante de paix n'est pas ce que l'homme classique a pour l'habitude de voir comme représentation du paradis : Adam et Eve ni même le serpent n'y figurent pas. Maurice Denis prônait me renouveau de l'iconographie religieuse.
- LANCETTE -
Cartel : Sainte-Chapelle de Vincennes, Raymond du Temple (architecte), commanditée par Charles V, 1379, in situ
Une lancette est une fenêtre couverte par un arc brisé. Elle permet une ouverture haute et étroite. Son nom vient de sa ressemblance avec une lance. En architecture gothique, les lancettes peuvent être seules, jumelées (par deux) ou a plusieurs… Les lancettes font partie de la composition la plus courante des fenêtres hautes qui scandent la nef et les vaisseaux des cathédrales gothiques. C’est là cas des fenêtres hautes de la sainte chapelle de Vincennes. Les fenêtres sont composées de 4 lancettes surmontées d’un réseau d’arcatures et de quadrilobes.
Ma petite création ressemble beaucoup à ces lancettes : haute et étroite, celle ci est soutenue par une fleur trilobée qui peut être rapprochée de l’arc trilobée qui couronne chaque lancette de la Sainte-Chapelle de Vincennes.
- TRIFORIUM -
Cartel : Élévation intérieure de la basilique saint-Denis, 1135-XIIIeme siècle, un situ
Le triforium est une étroite galerie de circulation placée au-dessus des grandes arcades et éventuellement des tribunes, dans l’architecture des cathédrales gothiques. Il se compose d’une série de petites arcades. Contrairement aux tribunes, il n’a pas une vocation liturgique; le triforium est seulement décoratif ou permet de faciliter l’entretien des parties hautes de la cathédrale car un homme peut s’y glisser pour faire le ménage par exemple.
Pourquoi triforium ? Parce que je pensais que son étymologie venait du nombre trois en latin (comme le nombre de fleurs sur ma boucle d’oreille) ; mais que nenni ! Ce mot vient du verbe : transforarer en latin et du verbe trifoire en vieux français (=percer à jour). Mais ce mot est tellement joli et important en architecture gothique que je veux quand même vous le faire découvrir en même temps que ce modèle.
- ROSE -
Premier vocabulaire de l’architecture gothique : la rose. À ne pas confondre avec la rosace. La rose est une baie circulaire à réseau dont le tracé ressemble au dessin d’une fleur. Le rosace n’est pas une baie mais un ornement. Le terme de rosace est donc utilisé de manière abusive pour désigner la baie circulaire sur les façades occidentales des cathédrales.
Quoi de plus logique que de comparer ma petite création en fleurs cristallisées, à une rose de cathédrale, son dessin, étant inspiré de la flore ?
Ici, est présenté la Rose sud de la Cathédrale de Chartres. C’est un jeu sur les variations du nombre 12 : la rose s’organise à partir de 12 colonnettes rayonnant autour de l’oculus central; ce nombre 12 est répété à l’infini sous d’autres formes : demi-cercles, quadrilobes etc. Le nombre 12 fait évidemment référence aux 12 apôtres du Christ ou encore aux 2 x 12 = 24 vieillards siégeant sur des trônes et cités dans l’Apocalypse de saint Jean. Sur le vitrail central est représenté le Christ en gloire de l’Apocalypse.
Cartel : Rose du transept sud de la Cathédrale Notre-Dame de Chartres, 10,5 m de diamètre, vitrail et pierre, 1224, In Situ
- FLEURON -
Un fleuron est un ornement isolé, fait généralement d'un motif floral sculpté (fleur, feuille) utilisé en d'architecture. Il désigne plus particulièrement un motif d'ornementation décorant les sommets (gâble, pignon) dans les monuments de style gothique.
Ce modèle étant composé d’un anneau couronné de deux fleurs l’une sur l’autre, le terme de fleuron semble parfaitement approprié.
Cartel 1 : Fleuron de l’hôtel de ville de Bruxelles, pierre, 1706-1717, in situ ©libre de droit / Wikipedia / Fleuron (architecture)
Cartel : Façade occidentale de la Cathédrale Notre-Dame de Bayeux, 76,60 m de haut (flèches comprises), maçonnerie de pierre, XIeme XVeme siècle, In Situ© libre de droit
- GÂBLE -
Le gâble est un couronnement généralement ornemental de forme triangulaire au-dessus d’une baie ou d’une voûte. Cet élément est un vocabulaire favori dans l’architecture gothique. Il est souvent multiplié sur les façades des cathédrales. Ma petite création éponyme est comparée à cet ornement à cause de sa forme légèrement triangulaire et de la fleur sur le lobe qui soutient la structure triangulaire et qui peut être mise en parallèle avec le fleuron qui couronne souvent les gâbles gothiques. Dans cette création, on peut aussi y voir un arc brisé en tiers-point. Le style architectural gothique est caractérisé par l’arc brisé qui a pour avantage d’exercer des poussées latérales réduites contrairement à l’arc en plein cintre de l’architecture Romane, ce qui permet d’élever la maçonnerie nettement plus haut. Sans l’arc brisé, les 154 cathédrales françaises n’existeraient pas.
- CLÉ DE VOÛTE -
Cartel : Clé de voûte pendante, pierre, XVIe et XVIIe siècles, église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, Seine Maritime ©libre de droit/ Claude Villetaneuse/Wikipedia
La clé de voûte est la dernière pierre à être posée : elle permet de bloquer une voûte et faire en sorte qu’elle tienne en place. Les clés de voûte sont plus ou moins travaillées, plus ou moins sculptées. Certaines sont dites « pendantes » lorsque la sculpture descend assez bas sous la voûte et pend au milieu de celle-ci.
- REMPLAGE -
Le remplage est le terme utilisé pour parler du réseau de pierres qui divise le vitrail en divers formes, telles que le polylobe, le soufflet, la mouchette ... C’est le réseau de pierre qui forme les dessins géométriques de la rose en façade ou des fenêtres hautes des cathédrales. Maintenant vous saurez comment nommer ces dessins géométriques qu’on admire tous sur la rose des façades des cathédrales !
Cartel : Nef de La Chapelle haute de la Sainte Chapelle, 36 m de long, 17 m de large, 42 m de haut, 1241-1248, in situ
- ARC BRISÉ -
Cartel : Revers de façade de la Sainte Chapelle, 36 m de long, 17 m de large, 42 m de haut, 1241-1248, in situ
En architecture, l’arc brisé est, au XIIeme siècle, une révolution et permet la naissance de l’architecture gothique. L’arc en plein ceintre qui lui précédait, permettait de construire des monuments dont la hauteur était limitée car les poussées de la maçonnerie s’exerçaient directement au centre de l’arc; grâce à l’arc gothique qui répartit les poussées des pierres sur les côtés, les bâtiments peuvent être élevés à des hauteurs astronomiques. Les cathédrales initient alors leur course vers la hauteur ! La forme légèrement en pointe du diadème, presque comme un triangle, permet cette comparaison avec l’arc brisé.
- PICASSO -
Dora Maar ou de son vrai nom Henriette Théodora Markovitch, est une photographe et figure montante du courant avant-gardiste. Pablo Picasso la rencontre à Paris dans le café « les deux Magots » en 1936 où se réunissait le groupe de surréalistes. Elle devint dès lors une grande inspiration pour le peintre. Lui inspirant ce portrait aux couleurs éclatantes et aux formes anguleuses.
Cartel : Pablo Picasso, « Portrait de Dora Maar », 1937, Huile sur toile, 92 x 65 cm, MP158, Musée national Picasso-Paris
© RMN-Grand Palais (Musée national Picasso-Paris) / Mathieu Rabeau © Succession Picasso
- TAJ MAHAL -
Signifiant « La couronne du palais », le Taj Mahal fut construit par l’Empereur Shâh Jahân en mémoire de son épouse, morte en donnant naissance à leur quatorzième enfant. Joyau de l’architecture Moghole, il est le site le plus touristique d’Inde. Les boucles d’oreilles s’inspirent des couleurs chatoyantes des épices Indiennes : le orange du curry ou encore le jaune de la coriandre.
Cartel : Taj Mahal, Mausolée construit par Ustad Ahmad Lauhri et commandité par l’Empereur Shâh Jahân, achevé en 1653, 73 m.
© M & G Therin-Weise
- CHRISTIAN -
La semelle rouge, vous la connaissez tous : c'est la signature de Monsieur Christian Louboutin : l'origine remonte à un vernis à ongles qu'il décide, sur un coup de tête, d'appliquer sur le prototype du soulier qu'il a dessiné appelé Pensée : il trouvait qu'il manquait quelque chose sur le modèle en 3D alors que tout était bien sur le dessin : effectivement la semelle apparaissait comme vide : la semelle noire n'avait aucun charme. Le rouge, c'est la couleur des lèvres et des ongles vernis, c'est la couleur de la vie, de l'amour, la couleur de la femme et de la passion, du courage et de l'énergie.
Cartel : Christian Louboutin, Dessin d'une Pensée, feutres sur papier, 2022, Archives Louboutin
© Archives Louboutin
- MONET -
"Il ne faudrait pas oublier d'autres tableaux de Monet, notamment le portrait d'une femme habillée de blanc, assise à l'ombre du feuillage, sa robe parsemée de paillettes lumineuses, telles de grosses gouttes" écrit Émile Zola. Sensiblement représentée avec une touche impressionniste, cette jeune fille lit calmement auprès d'un arbre. Cette touche picturale rapide du peintre évoque l'instant éphémère, la manière dont le peintre voit le printemps et la sensation qu'il ressent sous un arbre percé par les rayons du soleil et ses différentes variations. De manière générale, les impressionnistes, travaillant "sur le motif", c'est à dire en plein air, s'attachent à représenter ce qu'ils voient et non la réalité de manière objective; la nature fugace et les aspects éphémères des paysages sont leurs sujets favoris.
Cartel : Claude Monet, Printemps, 50 x 65,5 cm, huile sur toile , 1872, Walters Art Museum, Baltimore
© Wikipedia
- LA GRANDE ODALISQUE -
Cartel : Jean-Dominique Ingres, La Grande Odalisque, 91 x 162 cm, huile sur toile, 1814, Musée du Louvre
(c) Wikipedia
La Grande Odalisque est un tableau d'Ingres représentant une femme nue à la tête couverte d'un turban, allongée sur un lit bleu, la main droite tenant un éventail en plumes de paon. A travers cette peinture, c'est l'Orient redécouvert qu'Ingres représente : ce sont les bains et la mode vestimentaire turque. Le mot odalisque, du turc odalik, désigne une femme de chambre qui servait le harem du sultan. Cette œuvre se rattache au courant orientaliste d'Ingres. C'est une vision européenne de l'Orient fantasmé au XIXème siècle.
- VAN GOGH -
Bien connu du grand public, ce tableau est considéré comme la plus grande œuvre de Van Gogh. Peintre post-impressionniste néerlandais. Les nuances de bleus et jaunes du ciel combiné à celles des verts offrent un mariage parfait de couleurs que vous retrouvez dans ces boucles d’oreilles.
Cartel : Vincent Van Gogh, « La nuit étoilée », huile sur toile, 1889, 74 x 92 cm, Museum of modern art.
©La Belle Compagny
- SIGNAC -
Le pointillisme est un mouvement artistique de la fin du XIXe jusqu’au années 20. Théorisé sous le nom de divisionnisme par le peintre Paul Signac, la technique consiste en la juxtaposition de points de couleurs. Ces points regardés de loin constituent le tableau dont le mélange des couleurs est fait par l’œil et non par le pinceau.
Paul Signac, La Calanque, huile sur toile, 1906, Bruxelles, musée royal des beaux arts de Belgique. Legs de Mlle Anna Boch, Bruxelles, 1937
©Muséesroyauxdesbeaux-artsdeBelgique
BOTTICELLI
- SIMONETTA -
Ce portrait de Botticelli ne représente pas n’importe quelle femme. Il s’agit de Simonetta Vespucci, dit « La belle Simonetta ». Aimée de Julien de Médicis, morte prématurément, elle est considérée par ses contemporains comme un idéal de beauté. La tradition veut qu’elle ait inspiré le peintre pour d'autres œuvres comme La naissance de Vénus.
Cartel : Sandro Botticelli, « Portrait de Jeune femme », Tempéra sur bois, 82 x 54 cm, 1884, Musée Städel
©MuséeStädel
BOTTICELLI
- LA NAISSANCE DE VENUS -
Tirée d’un épisode mythologique gréco-romain, le tableau de Botticelli représente la naissance de Vénus. Le peintre s’inspire dans son œuvre de plusieurs Vénus pour réaliser celle-là. Il s’agirait vraisemblablement de la Vénus du Capitole (Aphrodite), et la Vénus des Médicis. Cependant la posture adoptée par la Vénus du tableau rappelle celle de la Médicéenne, sculpture de marbre issue de l’Antiquité classique.
Œuvre : Sandro Botticelli, « La naissance de Vénus », Tempera, 1,72 x 2,78 m, vers 1485, Galerie des Offices, Florence.
©Belin Education/Humensis, 2019 Histoire, Seconde, 2019 ©Leemage/Photo Josse
- JUDITH -
Valentin de Boulogne est considéré comme le plus grand des caravagesques français. Si l’histoire de Judith qui sauva le peuple juif en tuant le géant Holopherne est l’un des sujets de prédilection des disciples de Caravage, Valentin la traite de manière très originale sans aucune violence. Les trois couleurs dominantes sont le rouge pourpre, le bleu foncé et le jaune.
Cartel : Valentin de Boulogne, « Judith tenant la tête d’Holophèrme, XVIIe, 131 x 98 cm, Musée du Louvre.
© 2004 Musée du Louvre / Peintures
- POINTILLISME-
Cartel : Paul Signac, Vieux port de Cannes, huile sur canevas, 74 x 99,7 cm, 1918.
©Artnet
Le pointillisme est la technique d'un mouvement artistique de la fin du XIXe jusqu’au années 20. Théorisé sous le nom de divisionnisme par le peintre Paul Signac, la technique consiste en la juxtaposition de points de couleurs. Ces points regardés de loin constituent le tableau dont le mélange des couleurs est fait par l’œil et non par le pinceau.
- SAMOTHRACE -
Petit ensemble rouge et rose pâle pour le mélange optique; turquoise pour donner de la puissance et blanc pour les temps de pause du regarde !
Samothrace comme la Victoire et sa robe aux mille et un plis (comme la robe que je portais à cette occasion) !
Cartel : Victoire de Samothrace (nord de la mer Egée) 190 av. J.-C., conservée au musée du Louvre.
© 2014 Musée du Louvre / Philippe Fuzeau
-MUCHA-
« Ah ! Que c’est beau ! Dorénavant vous travaillerez pour moi ». C’est par ces mots que l’actrice Sarah Bernhardt aurait accueilli en 1895 l’affiche de la pièce de théâtre Gismonda réalisée par Alfonse Mucha, artiste Art Nouveau. C’est le début d’une collaboration de six ans entre les deux personnages. De cette dernière découle des bijoux, des costumes, des affiches …
Œuvre : Alfonse Mucha, affiche de Gismonda, Prague.
©Muchatrust
-FOUQUET-
Georges Fouquet est l’un des plus célèbres bijoutiers du Style Art Nouveau. En opposition avec l’industrialisation, les artistes Art Nouveau tirent leur inspiration de la nature. Les boucles d'oreilles Fouquets s’inspirent des couleurs utilisées par Alfonse Mucha lors de la réalisation de la boutique de Georges Fouquet en 1901 : le rouge, le jaune, et le vert. Elles font aussi référence à cette broche de 1900 du Bijoutier.
Œuvre : Alfonse Mucha, Boutique de Georges Fouquet,
Art Nouveau, 901, Musée Carnavalet.
©MuséeCarnavalett
©Sotheby’s
- JOCONDE -
L’une des premières créations de Rinceaux et Palmettes, le modèle Joconde fut nommé ainsi car il a été plébiscité à sa sortie par toutes les clientes. Elles reprennent en outre les couleurs du tableau le plus connu au monde : Mona Lisa, dit la Joconde.
-GERICAULT-
Ce tableau Romantique de Géricault, choque le grand public ainsi que les critiques d’Art lors de sa première exposition au Salon de 1819. C’est un chamboulement des genres. Pour la première fois, un fait divers qui est aussi un scandale d’état, est présenté en très grand format, autrefois réservé aux scènes historiques ou religieuses.
Cartel : Théodore Gericault, « Le radeau de la Méduse », 1819, huile sur toile, 4,1 x 7,16 m, collection de Charles X, Musée du Louvre.
©2015 RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Michel Urtado
- MAURICE DENIS -
Cartel : Maurice Denis, Le Paradis, 50, 0 x 75, 0 cm, huile sur bois, 1912, Musée d'Orsay
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Le peintre insère, dans Le Paradis, cette peinture à thème religieux, Silencio, sa maison de vacances : "le paradis du peintre". Sont esquissés avec légèreté et fraicheur des anges parmi des enfants qui se promènent dans un paradis de verdure. Cette scène suspendue hors du temps et rayonnante de paix n'est pas ce que l'homme classique a pour l'habitude de voir comme représentation du paradis : Adam et Eve ni même le serpent n'y figurent pas. Maurice Denis prônait me renouveau de l'iconographie religieuse.